Notre société valorise les hommes et les valeurs dites «masculines».
Les valeurs attachées au pouvoir sont celles qu’on attache à la masculinité: comme la force, l’argent, l’autorité, la prise de risque, l’ambition, etc. Une fille qui pratique une activité dite de «garçon», s’élève socialement, on valorise donc son comportement. Au contraire, les activités féminines restant dévaluées, un garçon perd le soutien de ses pairs s’il s'abaisse à s’y intéresser.
Ces caractéristiques comme la douceur, la beauté, la gentillesse, la prudence sont souvent associées à
la futilité ou à la faiblesse.
On retrouve cette distinction forte dans le milieu scolaire. Les matières sont divisées en
deux territoires distincts: masculins et féminins, et leur hiérarchie est conforme à l’ordre social des sexes. Ainsi, les sciences dures appartenant au territoire dit masculin sont bien plus valorisées que les lettres, par exemple, qui sont devenues un territoire féminin.
Une partie des comportements sexistes sont le produit de
l’absence de modèles masculins pluriels, avec une persistance du modèle de l’homme dominant, viril, opposé à l’homme faible ou associé au féminin.
On retrouve encore une fois la très chouette
Mirion Malle qui nous parle de ce sujet!