Les stéréotypes
lié au genre
Dans notre société filles et garçons subissent une socialisation différenciée, c’est-à-dire qu’ils.elles sont élevé.e.s différemments en fonction de leur sexe.
Les individu.e.s sont éduqué.e.s pour correspondre aux stéréotypes de genre. D’un côté l’homme viril, fort, dynamique, ambitieux et de l’autre la femme belle, douce, conciliante, sensible. On utilise des arguments biologiques pour justifier ces différences, il apparaît ainsi naturel qu’hommes et femmes correspondent à ces stéréotypes.
Stéréotypes qui sont enfermants, pour hommes qui ne correspondent pas à ces normes comme pour les femmes.
Néanmoins quand un homme correspond à ces représentations, il obtient des privilèges. Un homme viril, dynamique, ambitieux sera valorisé dans notre société, alors qu’une femme qui suit ce schéma est tout de même dévalorisée. Une super BD Barbie Versus Musclor de Mirion Malle illustre très bien ces différences.

le féminin dévalorisé
Aujourd’hui si l’on a tendance à encourager les filles à sortir de ces schémas, en les incitant à être plus expressives, à faire les activités qu’elles aiment, il est encore très difficile d’en faire de même pour un garçon.

«Les coûts de la transgression ne sont pas les mêmes: une fille qui joue au foot se fera moins railler qu’un garçon qui fait de la danse, en raison de la valorisation de ce qui est considéré comme masculin» nous explique Kevin Dieter, doctorant en sociologie.
Notre société valorise les hommes et les valeurs dites «masculines». Les valeurs attachées au pouvoir sont celles qu’on attache à la masculinité: comme la force, l’argent, l’autorité, la prise de risque, l’ambition, etc. Une fille qui pratique une activité dite de «garçon», s’élève socialement, on valorise donc son comportement. Au contraire, les activités féminines restant dévaluées, un garçon perd le soutien de ses pairs s’il s'abaisse à s’y intéresser.
Ces caractéristiques comme la douceur, la beauté, la gentillesse, la prudence sont souvent associées à la futilité ou à la faiblesse.
On retrouve cette distinction forte dans le milieu scolaire. Les matières sont divisées en deux territoires distincts: masculins et féminins, et leur hiérarchie est conforme à l’ordre social des sexes. Ainsi, les sciences dures appartenant au territoire dit masculin sont bien plus valorisées que les lettres, par exemple, qui sont devenues un territoire féminin. Une partie des comportements sexistes sont le produit de l’absence de modèles masculins pluriels, avec une persistance du modèle de l’homme dominant, viril, opposé à l’homme faible ou associé au féminin.
On retrouve encore une fois la très chouette Mirion Malle qui nous parle de ce sujet!